La décennie d’EMDRAC : une histoire plutôt personnelle
En juin 1995, Santa Monica était particulièrement chaude et exotique pour ce voyageur de Terre-Neuve. Malgré les plages et leurs activités attrayantes, le lieu d’engouement était la Conférence internationale d’EMDR. Avide d’habiletés cliniques, de nouvelles compréhensions et enjoué face à l’idée d’échanges entre collègues, un groupe de personnes engagées invita des cliniciens internationaux à discuter d’une nouvelle création : la mise sur pied de l’Association internationale d’EMDR (EMDRIA). Deux canadiens étaient présents. L’autre compère m’a offert quelques commentaires et, plus tard, je suivais le pas pour exprimer ma croyance que les cliniciens canadiens seraient d’enthousiastes participants.
Un peu plus tard au cours de la conférence, Marilyn Luber m’a demandé de démarrer une filiale canadienne d’EMDRIA. Le sourire resplendissant de Marilyn gravé dans ma mémoire avec, en plus, la liste des thérapeutes EMDR canadiens formés par l’Institut EMDR, je retournais à Saint-John’s. J’ai alors rejoint les cliniciens ayant complété le niveau II les invitant à manifester leur intérêt à devenir membres. Des 27 qui ont répondu, j’ai sélectionné une personne dans chaque province. Le résultat : une premier Comité exécutif formé de Bill de Bosch Kemper (C.B.), de Maria Eriksen, (Alberta), de Dennis Coates (Saskatchewan), de Jim Lichti (Ontario) et de Maurice Boulay (New Brunswick). Bill acceptait d’agir comme trésorier, Dennis comme secrétaire et Maria s’est proposée pour demander à un ami avocat d’organiser notre incorporation.
La première conférence d’EMDRIA s’est tenue à Denver, en 1996. Après avoir assisté à une portion de la rencontre du Comité administratif, j’ai rédigé une série d’articles d’affiliation qui ont par la suite été approuvés (pour ensuite être perdus lorsque l’incorporation d’EMDRIA a dû être remaniée). L’année suivante, à San Francisco, a eu lieu notre première réunion « en personne » du Comité exécutif. Maria, Jim et moi étions préoccupés à propos des règlements d’EMDRAC inclus dans les articles d’incorporation rédigés par l’avocat. La plupart ont subséquemment été dissous nous laissant assez de place pour manœuvrer. Maria a continué de mener à terme l’obtention de notre statut légal, devenu officiel le 29 janvier 1998. Nos règlements ont depuis subis multiples révisions et additions afin de permettre une participation plus active des membres et afin de préciser les critères professionnels requis pour l’adhésion.
Le premier Comité administratif d’EMDRIA s’est montré exceptionnellement favorable et chaleureux face au développement international et national. Deux des membres de ce C.A. ont mis en péril le futur de leur association en me proposant comme candidat pour le poste de trésorier, mais j’ai mieux servi à titre de membre du Comité international.
Notre Volume 1 Numéro 1 du bulletin EMDRAC/EMDRIA a vu le jour en 1997. Il circulait simultanément avec celui d’EMDRIA. Les années subséquentes nous avons produits quatre numéros annuellement – « nous » étant moi-même jusqu’à ce que Jan Taylor joigne son talent raffiné à cette tâche jusqu’en 2000. Notre premier répertoire des membres fut complété cette même année et s’est poursuivi jusqu’à ce que mes efforts soient supplantés par les avantages de notre notre site web. La croissance constante de notre association a mené à une plus grande sophistication au point où vous n’aurez certainement plus besoin d’un éditeur pour les trois médias. Au moment de notre incorporation le nombre de membres était de 57.
C’est à Vancouver, en 1998, qu’a eu lieu notre première conférence. En même temps, nous tenions l’Événement EMDR du Nord-Ouest Pacifique et nous tenions notre première assemblée générale annuelle. En 2000, notre assemblée générale annuelle a pu se tenir à Toronto, lors du congrès annuel d’EMDRIA. De merveilleuses premières années!
– David Hart, Juin 2006